Le café du Pavillon Vert à Cour-Cheverny

À la sortie de Cour-Cheverny en allant vers Bracieux, vous avez sans doute remarqué cette belle demeure au lieudit « Le Pavillon Vert ». La Grenouille a rencontré Jacques Leclerc, Courchois habi­tant à quelques mètres de là, dont les parents et grands-parents ont tenu à cet endroit un café.


Cette maison appartenait autrefois au domaine de La Sistière, sans doute en tant que maison de gardien. L’actuel chemin de la Sensinière consti­tuait un accès secondaire au domaine.

Louis et Eugénie Pointard, grands parents maternels de Jacques, firent l’acquisition de cette maison en 1930. Louis était alors garde-chasse. Quelques années après s’être installé là, le couple décide de créer un café-pension de famille avec licence IV, permettant de vendre des bois­sons alcoolisées.

Le café du Pavillon Vert à Cour-Cheverny
L’établissement comportait au rez-de-chaussée une pièce comprenant un bar et quelques tables et disposait à l’étage de quatre petites chambres d’un confort modeste mais suffisant pour accueillir les clients de passage.

La clientèle était essentiellement constituée de parents d’enfants séjour­nant au château de la Sistière tout proche, de touristes visitant la région ou d’amis de la famille. La commune de Mon­trouge avait en effet acquis le Château en 1931 pour y accueillir des enfants ayant besoin d’amé­liorer leur état de santé (1).

Une course cycliste prenait le départ
chaque année au Pavillon Vert
En 1953, le café et la pension de famille furent repris par Bérangère, la fille de Louis, et Pierre son époux ; c’est là que Jacques et sa soeur Fran­çoise passèrent leur enfance.
Quelques années plus tard, l’accueil des enfants ayant cessé au château de La Sistière, la clientèle se fit plus rare à la pension de famille, entraînant des difficultés financières et obligeant le couple à fermer l’établissement au début des années 60.

La maison, restée dans la famille, est aujourd’hui habitée par la fille de Jacques.

Merci à la famille Leclerc (Jacques et Evelyne, Françoise et François) d’avoir partagé ces quelques souvenirs avec La Grenouille.

1) Ce sujet fera l’objet d’un article dans un prochain numéro de La Grenouille.

Le Triton - La Grenouille n°31 - Avril 2016



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